Partez à la découverte
des raies et requins
des côtes de Normandie

« Je suis un petit requin de fond. Ma pêche est redevenue possible depuis 2023, car je me porte à nouveau bien. Et bien sûr, on me pêche uniquement pour consommer ma chair bien blanche, pas pour mes ailerons ! »

« Je suis couverte d’épines du museau à la queue. Une vraie armure naturelle ! On me trouve peu dans la Manche, où ma pêche n'est pas recommandée, car je vis dans des eaux plus profondes et froides. »

« Comme ma cousine, la petite roussette, j'ai une peau très rugueuse, garnie de nombreuses petites écailles pointues et très dures. Séchée, elle était utilisée autrefois comme papier abrasif, pour poncer le bois, l'ivoire... »

« Je suis le plus petit requin de la Manche. Je vis sur le fond et je ponds des œufs assez nombreux qu'on retrouve échoués sur la plage : ces capsules allongées de 4 à 5 cm (brun noir) prolongées aux 4 angles par des filaments enroulés ! »

« On me trouve rarement sous les criées normandes, où on avait tendance à m'appeler "raie verte" ou "raie terre", à cause de ma couleur. Ce n'est pas parce que je suis en danger, mais parce que je fréquente plutôt les eaux plus profondes à l'ouest ! »

« Comme ma cousine la raie lisse, on m'a longtemps appelée "raie blanche", mais nous n'avons pourtant rien à voir avec la véritable raie blanche, qui est protégée. Notre reproduction à plus petite taille nous rend moins sensibles qu'elle ! »

« Ma pêche n'est pas recommandée, car je deviens très grand, avec ma queue qui fait presque la moitié de ma taille ! Elle me sert de fouet pour chasser et assommer mes proies. Une seule frappe et j'étourdis tout un banc de poissons ! »

« Mon nom a longtemps été attribué par erreur à la "raie brunette" et on m'appelait "raie japonaise", à cause des 2 ocelles qui ornent mais ailes. Aujourd'hui, j'ai retrouvé mon véritable nom "raie fleurie" ! »

« J'ai un super pouvoir pour être actif même dans les eaux froides : je suis un des rares requins à "sang chaud" ! Mais ma grande taille et ma faible capacité de reproduction me fragilisent. C'est pour cela que je suis protégé ! »

« On me dit que je me distingue mal de ma cousine la raie douce... Mais ouvrez bien les yeux ! Les points que j'arbore sur le dos, sont pourtant plus nombreux et plus petits et vont jusqu'au bord de mes ailes. »

« Je suis un petit requin de fond. Ma pêche est redevenue possible depuis 2023, car je me porte à nouveau bien. Et bien sûr, on me pêche uniquement pour consommer ma chair bien blanche, pas pour mes ailerons ! »

« Je suis un requin protégé, car je deviens énorme (jusqu’à 10 mètres). Mais je n'avale que du plancton. Je nage la bouche grande ouverte, filtrant l’eau avec mes branchies comme un aspirateur géant ! »

« J’ai des motifs en forme d’anneaux sur le dos, comme une cible dessinée. Pourtant, je reste un mystère : peu d’études ont été menées sur moi. Il faut dire qu'on me trouve rarement dans les eaux de la Manche où ma pêche n'est pas recommandée ! »

« Je suis un fantôme des profondeurs, discret et rare, mais on me reconnait à mon museau pointu et à ma couleur uniforme grise ou noire. Autrefois pêché, je suis désormais protégé, parce que j'ai une grande taille et une maturité sexuelle tardive ! »

« Je suis un petit requin pas dangereux. Mes dents sont plates, faites pour broyer les coquillages. On me confond parfois avec ma cousine l'émissole lisse, qui me ressemble comme deux gouttes d'eau. Sauf que moi, j'arbore des taches blanches sur le dos ! »

« Je suis une raie parmi tant d'autres, mais je me distingue ! Je suis la plus abondante en Normandie et mon nom vient des épines recourbées sur mes ailes, appelées boucles. Rien de vraiment dangereux, sauf pour les mains des pêcheurs ! »

« On me rencontre parfois à marée basse, car je vis plutôt en bordure côtière où je fouille les fonds avec mon museau pour dénicher vers et crevettes. Ma queue est armée d’un aiguillon venimeux… juste pour me défendre ! »

« Je traverse les océans d’un continent à l’autre, mais je suis sensible à la pêche intensive, dans les pays où on mange mes ailerons, soi-disant aphrodisiaques. Pas dans la Manche, où je ne vais pas souvent et où ma pêche n'est pas recommandée ! »

« On m'a longtemps confondu avec la raie fleurie, au point que j'ai même été interdite de pêche quelques années (de 2009 à 2016), juste par précaution ! Je suis pourtant abondante en Manche où on apprécie de me pêcher aujourd'hui pour ma chair tendre. »

« Je mérite une attention particulière, car je ne ponds pas d'œufs en quantité ! Moi, je donne directement naissance à des petits requins, peu nombreux. C'est pour cela que ma pêche est interdite à la palangre (hameçons) ! »

« Je peux mesurer plus de 2 mètres d’envergure ! Mais je grandis lentement et je me reproduis tardivement : une stratégie risquée face à la pêche. C'est pour cela que je suis protégée ! »